LES MAIRES
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Noms et prénoms
Dates de naissance
Qualités
Mandats
Dates de fin de mandats & durées
Observations
Thomas
Jean
Cabaretier
09/1792
4/12/1792
élections provisoire
Trisson
François
4/12/1792
02/1793
élections, démissionnaire...
Thiébau
Nicolas
Cultivateur & aubergiste
02/1793

12 Thermidor
An IV (30/juin/1795)

élections
Thomas
Jean
Cabaretier
12 Thermidor
An IV (30/juin/1795
An IX
(1800)
élections
Lebondidier
Jean-Baptiste
1743
dcd à 87 ans
le 10/9/1830

Chirurgien
An IX
(1800)

18/12/1807
1815
Déjà maire en l'an IX (1800)
Toussaint
Antoine
1771
dcd à 83 ans le 12/01/1855
Cordonnier
18/9/1815
1816
    
Michelet
Jean-Baptiste
1767
Cultivateur propriétaire
10/8/1816
1830
Démissionnaire
Ledard
François
1787
dcd à 46 ans le 21/11/1833
Maître de poste aux chevaux
9/10/1830
1833
DCD
Lajoux
Claude Nicolas
17/11/1786
Meunier
16/6/1834
1844
     
Lajoux
Pierre Nicolas
1786
?
1/9/1846
1848
      
Ledard
François Prosper
12/7/1812
Maître de poste aux chevaux
253/1848
1851
Démissionnaire
Bertrand
Jean Nicolas
10/9/1811
Cultivateur
9/2/1851
1871
     
Ely
Victor
25/6/1826
Cultivateur
10/6/1871
1873
Démissionnaire le 1/5/1873
Jacques
Zénon
30/6/1841
Cultivateur
29/6/1873
1884

       
                                             collect. Alain Jacques

Thiébaux
Pierre Anthime
4/01/1851
Cultivateur
18/6/1884
1895
       
Jacques
Achille
1864
Cultivateur
1895
1930

Achille Jacques
                                            collect. Alain Jacques

Albert
Germain
30/11/1894
Cafetier
Vers 1930
1934

                                                                                     collect. Joëlle Lecrique
Démissionnaire
Jacques
Georges
25/12/1893
Cultivateur
1934
1956

  
                                               collect. Alain Jacques
Démissionnaire

Lecointe Jacques

11/01/1925

dcd à 81 ans
le 07/11/2006

Cafetier restaurateur
1956
1983

Jacques Lecointe 1975 
                                                                       collect. Michel Lecointe

Maire honoraire par arrêté préfectoral
n° 2005-3473 du 26 octobre 2005 sur sollicitation du Maire et du conseil municipal de Samogneux.

Addenet
Jean-Marie
31/12/1954
Chef d'entreprise
1983
    

JM Addenet
                                          collect. Michel Lecointe

 

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     Le 12 mars 2006 à Samogneux, à 11 heures30, s’est déroulé une cérémonie, décernant à Jacques Lecointe, ancien maire du village, l’honorariat de maire.
     Cet événement s’est déroulé en présence de nombreux élus, parlementaires et une partie de la population de Samogneux. Sont présentées ici, les interventions des élus lors de cette cérémonie.

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DISCOURS
PRONONCE PAR


JEAN-MARIE ADDENET
MAIRE DE SAMOGNEUX

 

       Monsieur le Sous-Préfet de Verdun, Messieurs les conseillers généraux ; Denis Cordonnier, 1° vice-président du conseil général, représentant le président Christian Lamy, excusé, monsieur le député Jean-Louis Dumont, monsieur Pelletier, vice-président du conseil général du canton de Charny, monsieur Lecointe, maire honoraire, mesdames et messieurs les élus, chers collègues des communes voisines ; Monsieur Christian Théron, maire de Lachalade, monsieur Laparra, ami de la commune, président de la commission municipale de Bezonvaux, mesdames et messieurs les élus, présidents d’associations, les représentants de la gendarmerie, est excusée madame Addenet Christiane (en vacances) et qui a siégé auprès de monsieur Lecointe, chers amis.
      Inscrit à l’ordre du jour de la réunion du conseil municipal de 20/9/2005, c’est à l’unanimité que l’assemblée municipale accepte la proposition de conférer l’honorariat à monsieur Jacques Lecointe.

JM Addenet prononçant son discours,prés de monsieur Lecointe

      Ce titre de maire honoraire est validé par arrêté préfectoral en date du 26/10/2005.
      Monsieur Lecointe a été élu en novembre 1956, après un mandat de conseiller municipal.
      Monsieur Lecointe, dés votre élection vous menez un véritable combat pour la réouverture de l’école primaire communale, convaincu que cette démarche est indispensable au développement de votre village et vous aviez vu juste. Au-delà des démarches administratives que l’on peut imaginer difficiles, accompagnait ce dossier, la réhabilitation total du logement communal afin d’accueillir le premier instituteur pour cette réouverture, et qui est là aujourd’hui, monsieur Théron, qui, je crois même dans un premier temps était hébergé chez l’habitant…en attendant la fin des travaux…hébergé chez le maire d’ailleurs (rires dans l’assistance). Mais s’il vous plait, un logement complètement équipé, avec salle de bains, nous sommes en 1956…
       Evidement il faut remplir cette école flambant neuve, car l’Académie veillait déjà aux effectifs. Vous imaginez des démarches, elles sont effectuées auprès des différentes administrations ; ONF (à l’époque « les eaux et forêts »), pour accueillir un garde forestier avec une famille nombreuse, VNF (à l’époque « les ponts et chaussées »), pour accueillir une famille d’éclusier, mes parents. Le but de cela étant d’avoir des familles nombreuses, même quelques familles américaines qui résidaient dans la commune où les enfants étaient scolarisés, les forces de l’OTAN étaient à Verdun. Il est vrai qu’à cette époque 3 ou 4 familles remplissaient l’école, familles de 6 à 8 enfants…
Cette classe unique est maintenue jusqu’en 1976.
      Après 20 ans de bons et loyaux services, monsieur Lecointe est invité à fermer cette classe, comme quoi l’histoire se répète. Les élèves sont accueillis au RPI de Charny, avant de rejoindre le SIS de Consenvoye.
      Monsieur Lecointe, les dossiers d’après guerre ne sont pas refermés ; le pont détruit en 1940, hé oui, il faut en parler, n’est pas encore reconstruit, nous sommes en 1958, vous recevez après 18 ans d’attente, pour les usagers, habitants, élèves, bétail, fourrage qui devaient utiliser un bac pour franchir la Meuse, vous recevez un ouvrage métallique venant d’un dispositif provisoire verdunois, que l’on se partage avec Champneuville.
      Et si vous me permettez un petit aparté, puisque j’en ai l’occasion, aujourd’hui je souhaiterais remercier des personnes qui ont pris ce dossier à bras le corps et peut être un satisfecit tout particulier à monsieur le sous-préfet, qui, pas plus tard, qu’il y a une semaine, a organisé une réunion dans son bureau afin d’organiser, d’imaginer, un montage, une articulation financière pour essayer de clôturer ce dossier. Puisqu’il y a 3 ans, on nous annonçait lors d’une manifestation le 14 juillet que la décision était cruelle mais que le dossier était refermé, ce sont exactement les termes, merci encore monsieur le Sous-Préfet.
      Monsieur Lecointe les investissements continuent pendant votre mandat ; la rue Gaston Thiébaut, qui s’appelait alors la rue de Vauvaux passe alors de l’état de chemin poussiéreux à une route digne de ce nom, et on s’en rappelle bien, nous les élèves, qui empruntions cette voie pour se rendre à l’école, les genoux étaient souvent couronnés.
      L’éclairage public est réalisé en totalité en 1974, alors que bon nombre de communes ne sont pas encore équipées. Bien évidemment biens d’autres dossiers ont jalonné vos différents mandats, mais nous ne sommes pas là aujourd’hui pour établir une liste exhaustive ou un inventaire à la Prévert des réalisations à mettre à votre actif.
      Mais je crois qu’il était nécessaire de rappeler les dossiers majeurs et je voudrais profiter de cette manifestation pour rappeler les difficultés rencontrées par les élus à cette période, le maire étais isolé dans sa commune, ça allait depuis dépanner le fourneau de la salle de classe que l’institutrice ne pouvait pas allumer parfois le matin de bonne heure…c’est vrai qu’elle était charmante…(rires dans l’assistance), il gérait évidemment le quotidien, seul, mais aussi les crises ponctuelles, les investissements avec leurs dossiers complexes, le maire était seul, maintenant nous avons un agent de développement local, l’intercommunalité n’existait pas, la mise en commun de différents moyens n’était pas envisageable et très important, les échanges avec les collègues étaient rares. Aujourd’hui c’est vrai qu’en effet avant la décentralisation la vie municipale et le rôle du maire ont évolué, notre commune bien intégrée au sein de l’intercommunalité rayonne sur une nouvelle dimension géographique et bénéficie de services jadis inexistants, mais les problèmes pour les élus d’aujourd’hui sont autres.
     En 1983, monsieur Lecointe, vous ne souhaitez pas solliciter un nouveau mandat alors que rien ne vous obligeait à vous retirer. Consciencieusement vous organisez le passage du témoin pour ce relais ou je dirais plutôt un marathon municipal, d’une distance de 27 années que vous veniez d’effectuer. Les futurs dossiers sont déjà prêts et discrètement, cela il faut le souligner, la tâche accomplie, vous tirez votre révérence sur la pointe des pieds. Jamais, cela aussi je tiens à le souligner, vous ne vous êtes immiscé de prés ou de loin dans le travail de la nouvelle équipe, cela est très rare et mérite d’être souligné ; on voit trop souvent des gens qui ne savent pas tourner la page et passe leur temps quelquefois à titiller la nouvelle équipe, et bien non, monsieur Lecointe vous avez été d’une discrétion exemplaire.
      Depuis déjà un certain nombre d’années que je préside à la destinée de notre commune, quelque part un peu à cause de vous… j’ai pu mesurer la difficulté de la tâche, noble certes, mais ardue et complexe.
      Et pour toutes ces qualités que je viens d’évoquer, notamment cette discrétion légendaire, le conseil municipal et moi-même avons souhaité, vous rendre hommage, en présence de toutes les personnalités et de la population, population d’alors et nouvelle population qui est présente, comme quoi l’intérêt qu’elle porte à notre commune.
      Monsieur Lecointe, vous qui avez été ce serviteur de l’Etat, pendant plus de 4 mandats et qui avez portez à bout de bras le destin de notre belle commune, on vous devait au nom de la population, de la municipalité et des personnalités, un grand merci !


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DISCOURS
PRONONCE PAR

MONSIEUR YVES PELLETIER
CONSEILLER GENERAL

 

      Monsieur le Maire, cher Jean-Marie, je vais saluer tout particulièrement monsieur le Sous-Préfet de Verdun, monsieur Denis Cordonnier, qui est 1° président du conseil général, le député Jean-Louis Dumont, les nombreux maires qui sont dans cette assistance, le maire de régnéville, le maire de Lachalade , monsieur Théron, je viens d’apprendre qu’il avait été instituteur ici même à ses débuts, monsieur Laparra président de la commission municipale de Bezonvaux, ardent participant de la communauté de communes de Charny, belle exemple de la jeunesse et plus particulièrement vous Jacques Lecointe, que j’ai plaisir à retrouver aujourd’hui après tant d’années et que qualifierai d’ami personnel, nous nous sommes connu en 1977 quand je faisais mes premiers pas d’élu à cette époque là. Et c’est au nom du conseil général que Christian Lamy, retenu par d’autres obligations et en accord avec Denis Cordonnier, que je vais donc dans ce prolongement des propos tenus par Jean-Marie Addenet, poursuivre.

Mr Pelletier conseiller général prononçant son discours

      Vous toutes et vous tous, mesdames mesdemoiselles messieurs qui avez tenu à rejoindre cette assistance pour cette circonstance heureuse, monsieur Lecointe. Aujourd’hui avec ce beau soleil, ce beau temps bien qu’un peu de fraîcheur, cette belle journée donc. Major (de la gendarmerie), les représentants des administrations, monsieur Furlan (gendre de monsieur Lecointe), que je retrouve aujourd’hui après bien des années et puis vous toutes et vous tous, mesdames mesdemoiselles messieurs, sans oublier les collaboratrices, les secrétaires de mairies, de Bras, Chattancourt, Samogneux, des communautés de communes.
      Chers amis, je suis très heureux d’être, comme vous toutes et vous tous, invité et accueilli dans cette mairie de Samogneux, bien rénovée, en effet vous me permettez ainsi, monsieur le maire et cher Jean-Marie de témoigner toute ma sympathie mais aussi mon affection à Jacques Lecointe, qui fut mon collègue six ans, collègue de confiance, mais aussi collègue fidèle, car ce sont des attributs très importants de nos jours.
       Vingt-sept années d’élu local à Samogneux, passé à la tête de cette commune, en temps que premier magistrat, cela compte dans une vie.
       Aujourd’hui c’est une juste récompense que de vous décerner le titre de maire honoraire, vous qui avez autant œuvré pour la cause publique, mais aussi dans l’intérêt de tous.
       Pour ma part, élu maire un certain 25 mars 1977, j’ai pu apprécier jusqu’en 1983, monsieur Lecointe, déjà vos qualités humaines, vos compétences, sûrement, mais aussi, et Jean-Marie s’y est attardé, votre sens du devoir, votre travail, travail bien accompli.
      Nous avons su travailler ensemble, le conseiller général que j’étais et suis toujours, était toujours soucieux de vous écouter, de vous aider pour la réalisation de vos projets, je ne reviendrais pas sur les principaux qui ont été rappelés par Jean-Marie, notamment le pont et j’espère bien que ce pont finira bien par se reconstruire, c’est une dette de l’état et tout simplement une dette se rembourse un jour ou un autre, il ne faut pas désespérer, Denis Cordonnier y travail régulièrement et chaque fois qu’il le faut il ne manque pas de demander au conseil général d’évoquer la reconstruction de ce pont et d’ailleurs tout dernièrement une association s’est créer pour animer, pour ne pas oublier qu’il y a cette dette à rembourser, et faire en sorte que l’état honore cette dette.

Mr Pelletier conseiller général prononçant son discours

      Ou tout simplement, pour vous rencontrer, monsieur Lecointe, vous parler, vous avez été passionné par votre fonction, pour votre commune, vous vous êtes mis à sa disposition mais aussi à celle de ses habitants, tout en menant votre vie professionnelle. Je pense que vous étiez un homme discret, vous saviez monsieur Lecointe, sans hausser le ton, intervenir avec insistance dans les réunions dans votre commune, dire ce qu’il fallait au bon moment et dans l’intérêt de la collectivité. Les habitants de Samogneux l’avaient compris et vous l’ont prouvé, en vous renouvelant par leurs votes toute leur confiance durant ces nombreuses années de fonction en qualité de premier magistrat.
      Aujourd’hui, nous voulons, nous aussi vous témoigner toute notre reconnaissance, la tâche accomplie et comme je disais tout à l’heure, tâche bien accomplie. Il vous a bien fallut vous arrêter un jour, mais je pense que vous avez continuez à vivre pour votre commune et vos conseils avisés ont toujours été les bien-venus.
      Il est bien d’avoir des gens comme vous, qui savent tempérer, les situations, voire les apaiser, des gens comme vous qui privilégiez avant tout la qualité des rapports humains, c’est important aujourd’hui dans une société, qui, vous en conviendrez, change, comme on peut s’en rendre compte, quand on a pris des fonctions en 1977 et qu’aujourd’hui, qui sont toujours les mêmes fonctions, se rendre compte d’une évolution certaine, et pas toujours dans le bon sens…
      Soyez sincèrement remercié monsieur Lecointe, pour votre travail, votre dévouement au service de la collectivité, au service des habitants, il est bien légitime de vous le dire, de vous le redire et de vous honorer aujourd’hui.

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DISCOURS
PRONONCE PAR

MONSIEUR JEAN-LOUIS DUMONT
DEPUTE


      Monsieur le maire, cher monsieur Lecointe, monsieur le sous-préfet, chers collègues, sénateur et vice-présidents du conseil général de la Meuse, messieurs les maires, mesdames et messieurs les élus, major (de gendarmerie), mesdames et messieurs et puis un mot, monsieur le maire, vous avez fait référence à Gaston Thiébaut, et bien évidemment on ne peut qu’avoir une pensée pour Gaston, surtout lorsqu’on parle des élus, lorsqu’on parle de la République. On se souvient de cet homme, qui fut maire de Verdun, parlementaire, membre des « quatre-vingt ». Donc quand un fils de Gaston est présent, ici ou en Vendée, on ne peut avoir qu’une pensée républicaine à son endroit.

Mr JL Dumont, député, prononçant son discours

      Monsieur le maire, tant son successeur que le conseiller général, aujourd’hui vice-président du conseil général, peut-être que vos conseils, votre écoute, votre manière de travailler, a peut-être inspiré aussi à Yves Pelletier une certaine force de travail qui lui a permis de grimper dans une autre assemblée, des échelons. On vient de rappeler l’ensemble de vos mérites, de vos qualités. Et à l’écoute du maire et du vice-président du conseil général, je me disais, voilà une génération d’hommes qui a connu les affres de la guerre, qui s’est trouvé en responsabilité communale par la suite et qui, dans une commune, pas la plus importante, mais quand même plus importante que Régnéville, en terme de nombre d’habitants, et monsieur Jean-Marie Addenet sait aussi le rappeler, cette petite commune rurale devait faire face aux besoins de sa population et puis surtout démontrer que l’avenir se prépare chaque jour. Et l’arrivée d’un instituteur, la réouverture d’une école, c’est quand même un signe fort, moins qu’une grande ambition que de la nécessité de préparer une commune à recevoir une nouvelle population, à démontrer que la formation des plus jeunes, était indispensable.
      Monsieur Lecointe, tout au long de vos années, et je pense aussi à l’époque, ou quelques années après, comme Yves Pelletier faisait une campagne électorale, quand on rencontrait, ces années là, des maires et bien on sentait bien que l’investissement était total, complet, et que ces hommes et ces femmes étaient complètement investis dans leur mission, parce que c’était une mission, une mission républicaine, une mission au service de la population, parce que, reconstruire, se débattre dans les difficultés et bien c’était le lot quotidien.
      Donc, que le conseil municipal puisse vous proposer à l’unanimité, comme maire honoraire, c’est un signe de reconnaissance. Bien sûr, on peut dire merci, mais ce « merci » prend une valeur, devient concret, et bien évidemment les services de la Préfecture ou de la Sous-Préfecture suivent les avis des conseils municipaux, mais cette unanimité, tout comme les propos tenus par Jean-Marie Addenet, démontre aussi, la capacité de rassembler, de se respecter les uns et les autres, de voir des générations qui montent avec des méthodes différentes, monsieur Lecointe, mais en définitive, toujours au service de la population, au service de ces territoires ruraux. Et puis il y a quand même un lien, y compris avec vos prédécesseurs, je n’ose pas dire avec vos successeurs, Jean-Marie Addenet est encore trop jeune, pour imaginer qu’on arrive point à un moment ou à un autre, monsieur le Sénateur, à trouver des solutions pour la reconstruction du pont.
      Le pont, à 50% à Samogneux à 50% à Régnéville, le pont qui a fait couler tellement d’encre et de salive, parce que mes collègues, sénateurs, ont su interpeller, il n’y a pas si longtemps, les ministres successifs, pour leur dire, -« et alors, notre pont…», j’avais aussi modestement interpellé à d’autres occasions…je veux seulement vous , que, c’est vrai, il y avait dans une loi de finances, de l’après deuxième guerre mondiale, un article qui obligeait l’état à reconstruire les ponts, à la seule réserve que le statut de ce pont ne soit ni définitif, ni semi-définitif, et il se trouve qu’ici, le pont de Samogneux est considéré comme semi-définitif. Oserai-je dire monsieur Lecointe, parce que vous aviez, vous, la commune, participé à sa remise en place, parce que peut être à un moment donné, dans un rapport de l’administration des ponts et chaussées, à l’époque, on a considéré, que vu l’importance des deux communes, ce magnifique pont Pigeaud, venant de Verdun, partagé en deux avec une autre commune était largement suffisant et pouvait faire face aux futurs bus scolaires, aux machines des agriculteurs, aux futures moissonneuses-batteuses et que sais-je encore. Les temps ont changé, et je crois que dans la loi de finances 2000, il y a eu révision déchirante par le ministère de l’intérieur des modes de financement et il se trouve, qu’en Meuse Quincy-Landzécourt a bénéficié de ce financement, 100 % par l’état, que déjà un deuxième pont sera construit sur la Lys entre le Nord et Pas de Calais, mais que depuis je n’ai jamais entendu dire qu’un nouveau pont allait être construit ici ou là ou en Meuse, puisqu’on a considéré dans les années 78-80, en Haute-Savoie, que ça y était, tous les ponts étaient reconstruits…alors vous imaginez quand les meusiens sont arrivés en disant : – « pardon monsieur le Ministre, ou que sais-je encore, il reste des ponts à reconstruire ». Et si on fait le tour du département de la Meuse, de votre arrondissement en particulier, monsieur le sous-préfet, on s’apercevra que des ponts qui auraient dû être reconstruits, ne le seront jamais, parce que tout simplement l’utilité du pont est réduite à un usage souvent exclusivement privé, dans la vallée et exclusivement agricole ici ou là, effectivement des tracteurs ou des animaux, mais il n’y a plus ni route ni utilité publique. Donc on peut très bien se retrouver demain, peut-être avec encore quelques ponts à reconstruire, donc des financements à trouver, mais en sachant que l’état, en laissant le temps passer, enfin l’état c’est, ce sont les contribuables, c’est notre argent collectif, mais la République, n’aura pas à faire face à des travaux, à des dépenses, et donc on peut dire, ici, on doit y être attentif.
      Et je me souviens, qu’au moment où définitivement, le pont de Quincy-Landzécourt, dans ton cher canton, Claude (Biwert, sénateur) a été acté, il y avait dans le même temps, nous avions une discussion, monsieur le vice-président Cordonnier, il y avait une possibilité de se dire, là, on peut trouver des modes de financement, non pas hors les règles, mais un peu exceptionnels. Donc, je crois qu’il faudra, qu’en effet, on s’en sorte ou alors qu’on aille trouver une actuelle Miss Horace Gray…, qui est venu vous aider, la commune, je me tourne vers le maire, qui a aussi entre autre permis d’ériger la statut du père Barnabé.
      En définitive, moi je souhaite, qu’on puisse faire comprendre au Ministre, que dans le fond, un effort sur deux exercices budgétaires; vous savez les travaux lancés au mois de septembre puis terminés au mois de juin de l’année suivante, on doit pouvoir s’en sortir, de telle sorte, que vous ayez satisfaction. Qu’en terme de sécurité, d’ailleurs on puisse s’assurer que, très régulièrement, entre Verdun et Stenay, des ponts utilisables pour des charges importantes, puissent marquer les modes de circulation et donc s’assurer qu’en tout état de cause, à quelque moment que ce soit, les deux rives de la Meuse peuvent se retrouver. Alors…, j’ai peut-être été un peu long avec cette histoire de pont, mais quand on vit cette histoire, quand on regarde comment les choses se sont passé, on imagine votre satisfaction monsieur Lecointe, oui je reviens à vous, lorsqu’on est passé du bac à ce pont, qui était certainement à l’époque un magnifique cadeau, quelque chose d’exceptionnel, d’extraordinaire, ce fut certainement la fête, et bien je suis sûr que lorsqu’il y aura de nouveau un pont, avec une chaussée de 4 mètres et des trottoirs, il y aura, monsieur le sous-préfet, ici aussi une grande fête et que personne ne sera oublié.
Aujourd’hui, on s’est souvenu du premier instituteur, qui réouvrait l’école de Samogneux, on s’est souvenu il y a quelques années de cette terre de Gaston Thiébaut, je suis sûr, qu’au nom simplement de la mémoire et de la solidarité, lorsque l’ensemble des collectivités se mettront autour d’une table, que ce soit la collectivité nationale, la collectivité départementale et pourquoi pas la collectivité des parlementaires, monsieur le sénateur, et bien, nous arriverons à trouver les modes de financement.
      En définitive, monsieur Lecointe, vous voyez que la tâche n’est jamais terminée, il faut sans cesse ouvrir les dossiers, sans cesse être vigilant, sans cesse se battre, c’est certainement le témoin que vous avez passé à votre successeur, car il ne manque pas de détermination, il ne manque pas d’interpeller les élus et dans le fond cette communauté humaine citoyenne que représente une commune, vous pouvez être sûr, que nous serons, l’ensemble des personnalités ici présentes, attentifs à trouver des solutions.

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DISCOURS
PRONONCE PAR

LE SOUS-PREFET DE VERDUN
MONSIEUR LOÏC ARMAND


      Messieurs les présidents de conseil général, messieurs les maires, mesdames et messieurs les élus, mesdames messieurs, monsieur Lecointe.
      Quand il y a quelques semaines, monsieur Addenet, m’a demandé de venir à cette cérémonie, j’ai accepté et lui ai dit que je viendrais dans cette commune, il m’avait dit, on ne parlera pas de pont…(rires dans l’assistance), ça ne ma gêne pas, bien au contraire et je l’évoquerai rapidement tout à l’heure.

Mr Loïc Armand, sous-préfet, prononçant son discours

      D’ailleurs, monsieur Lecointe, vous avez presque l’impression de vous retrouver 23 ans en arrière, lors des derniers conseils municipaux que vous avez présidés ; on devait parler du pont à cette époque là, ce pont qui a marqué le début de votre mandat de maire. Alors je rappellerai, pour situer, que vous êtes né juste après la première guerre mondiale, vous avez connu Samogneux en reconstruction dans votre jeunesse. Vous avez vu encore, Samogneux touché par la deuxième guerre mondiale, et vous avez participé à la reconstruction, à l’édification de la transition d’un monde un peu ancien maintenant, avec notre regard, jusqu’à cette modernité que vous voyez tous les jours, avec votre regard de sage, d’expert, avec le recul nécessaire.
      Quand vous avez été élu maire en 1956, le 4 novembre 1956 je crois, vous aviez 31 ans, un jeune maire, vous avez effectué vos mandats jusqu’en 1983, vous avez connu cinq présidents de la République, trois députés et deux sont encore ici, c’est pour cela que c’est un peu symbolique, rien ne change, le même conseiller général, encore présent, ensuite vous avez demandé à monsieur Addenet que vous avez aidé à se mettre en place et vous avez eu la qualité humaine, qui montre bien votre personnalité, de le laisser travailler en paix. Il me l’a dit à plusieurs reprises ; il vous expliquait ce qu’il faisait, vous écoutiez mais vous ne disiez rien, devant lui, mais aussi à l’extérieur, donc vous avez eu vraiment une attitude qui est admirable, qui est remarquable, qui doit être celle, normale, des élus qui passent le témoin à une autre génération.
      Ce long mandat a été marqué par nombre de réalisations qui ont été citées tout à l’heure par monsieur Addenet, le goudronnage de la rue Gaston Thiébaut, dont je salue le fils ici présent et que je connais par ailleurs, l’éclairage public, l’école, le presbytère transformé en logement communal. A l’époque vous avez su démarcher à l’extérieur, comme dans toutes les petites communes, et encore aujourd’hui, si les élus ne sont pas dynamiques, volontaires, les solutions ne viennent pas toutes seules, il ne faut pas attendre que tout vienne de l’extérieur, vous avez pris en charge cette mission et on en voit encore les effets.
      Donc, tout ce temps passé ici, a été marqué aussi par l’affaire du pont. Je ne dis pas que l’affaire est complètement réglée car nous avons eu quelques réunions avec Denis Cordonnier qui s’y est largement impliqué également, parce que c’est un pont qui relie deux communes et deux cantons. Les conseils généraux concernés, les maires concernés, mènent depuis très longtemps un combat, j’appelle ça un combat, pas contre l’état, mais avec, qui essayent de trouver une solution intelligente qui permette de clore un dossier qui a trop longtemps marqué, mais peut-être qui a aidé au cœur de la communauté, vous savez quelques fois on a un sujet qui nous tient à cœur et qui permet que la communauté vive mieux parce qu’on se fédère autour de ce projet.
      Si c’est un bon combat, effectivement c’est toujours intéressant
      Monsieur Lecointe, vous pouvez toujours considérer que vingt trois ans après la fin de votre mandat, la reconnaissance arrive un peu tardivement ; d’abord le conseil municipal a dû attendre le jour anniversaire de l’inauguration du pont, parce que ce pont a été inauguré le 20 septembre 1960, même à l’époque, vous avez inauguré non pas un mais deux ponts le même jour…le second sur le canal de l’est, c’est donc 45 ans après, que le conseil municipal s’est réuni et a souhaité vous rendre hommage. Cet hommage, viens de l’ensemble du conseil municipal, alors on peut considérer que c’est un peu tardif, mais je crois que cela fait parti de la pudeur des hommes. On ose pas assez se dire, ou dire à ceux qui ont bien travaillé pour la communauté, on est pris dans l’action et on a pas le soucis ou le temps de remercier, et c’est avec le temps, un moment donné que l’on se dit, c’est le moment !
      Vous êtes, monsieur Lecointe, le maire qui a duré le plus longtemps après Zénon Jacques, record à battre…46 ans en deux mandats, vous êtes le deuxième maire qui avez le mandat le plus long, monsieur Addenet peut peut-être battre le record, mais on laissera aux électeurs le soin d’en décider et aux membres du conseil municipal…
Monsieur Addenet m’a dit, -« monsieur Lecointe a été d’une qualité rare, il m’a fait venir, il m’a demandé à l’époque, j’avais 27 ans, si je voulais être maire », la spécialité de Samogneux c’est d'élire des maires très jeunes et après de conserver une continuité dans l’action.
      Cet honorariat demandé par l’ensemble du conseil municipal est un geste de reconnaissance, certes et d’une très grande amitié de l’ensemble de la collectivité, et notre présence à tous ici, les parlementaires, les conseils généraux, les élus y compris monsieur Théron qui se rappelle, qu’il fut instituteur dans cette école communale, je crois que c’est une reconnaissance de la collectivité humaine que représente Samogneux, de l’Etat également, je tiens à vous remercier. J’aurai également une pensée pour votre épouse qui ne peut pas être présente aujourd’hui, vu qu’elle est souffrante, je lui transmets mes vœux de prompt rétablissement, mais également, ce qui va vous être remis aujourd’hui, honore également, le conjoint, qui vous a épaulé tout au long de ce parcours, encore mille fois merci, monsieur Lecointe.

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      Puis a suivi la remise de l’arrêté préfectoral d’honorariat, sous seing tricolore, remis par le sous-préfet, une écharpe de maire et une cocarde-broche, pour mise au revers de veste.

Le sous-préfet remet à monsieur Jacques Lecointe, un exemplaire de l’arrêté préfectoral d’honorariat et une écharpe tricolore de maire.

Jean-Marie Addenet ceint monsieur Lecointe de l’écharpe de maire.

 

 


 
Le sous-préfet épingle au veston de Jacques Lecointe, la cocarde tricolore.
 

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DISCOURS
PRONONCE PAR

JACQUES LECOINTE
MAIRE HONORAIRE


      La cérémonie qui se déroule aujourd’hui fait suite à la proposition d’honorariat me concernant au titre de Maire honoraire, émanant du conseil municipal sur proposition de Monsieur le Maire de la commune.
      Cette proposition ayant reçu un avis favorable et unanime du dit conseil municipal, Monsieur le Préfet de la Meuse a pris un arrêté me nommant à ce titre à la date du 26/10/2005.

Mr Jacques Lecointe prononçant son discours

      J’ai été très touché de cette délicate attention qui vient couronner une période de 27 ans à la tête de Samogneux, de 1956 à 1983 et je remercie bien sincèrement toutes les personnes qui sont venues me témoigner de la reconnaissance et de la sympathie à cette occasion.
      J’apprécie tout particulièrement la présence de Monsieur Loïc Armand Sous-Préfet de Verdun, de Monsieur Yves Pelletier Maire de Belleville, président de la CODECOM de Charny, Conseiller Général du canton de charny et Vice-Président du Conseil Général de la Meuse, Monsieur Denis Cordonnier, président de la CODECOM de Montfaucon, Conseiller Général du canton de Montfaucon, Monsieur le Député de la Meuse Jean-Louis Dumont et de Monsieur Claude Biwer Maire de Marville et Sénateur de la Meuse.
Je les remercie très chaleureusement.
      Je pense qu’il est nécessaire pour comprendre la raison de la cérémonie d’aujourd’hui, qu’une rétrospective concernant les réalisations majeures qui m’ont été données de mener à bien tout au long des mandats successifs que j’ai exercé, soit faite.
      Tout d’abord, celle qui a concerné la réouverture de l’école, fermée depuis 1939. Les quelques enfants de la commune étaient contraints en ce temps là de se rendre en classe à Brabant sur Meuse distant de 3 Kms, ce qui constituait un risque d’accident permanent. (A cette époque il n’y avait pas de bus de ramassage scolaire et les parents ne possédaient pas de voitures).
      Mais pour ce que je voulais entreprendre le problème était de taille ; en effet la salle de classe et le matériel étaient hors d’usage, le logement de fonction de l’instituteur était loué avec un préavis de congé de 3 mois, l’effectif tout juste suffisant de 7 élèves et surtout assurer la pérennité de ce projet.
Alors, nous nous sommes lancés, remise en état de l’école par une entreprise, renouvellement de tout le matériel assuré par l’aide de la loi Béranger et à l’arrivée le contrôle de l’inspection d’Académie qui nous donna son aval pour la réouverture nous promettant la nomination rapide d’un enseignant, c’est à dire pour la rentrée 1956.
Nous avons fait la promesse à l’Académie de faire tout notre possible pour augmenter les effectifs.
      Là, nous avons eu de la chance ; 2 postes de fonctionnaires se sont trouvés vacants, l’éclusier et l’agent de l’ONF et ensuite l’arrivée dans la commune d’un ouvrier maçon, les 3 familles nous apportant au total 14 enfants scolarisables…, c’était gagné.
      Pour ma part j’assurais le gîte et le couvert à l’instituteur fraîchement nommé en attente de la libération de son logement.
      Notre école resta ouverte durant 15 années, au cours desquelles d’autres familles dont 2 américaines voulant mettre leurs enfants à l’école française et l’apport des élèves de Régnéville vint encore grossir l’effectif qui atteignit 25 élèves.
      Trois enseignants de grandes qualité se sont succédé et ont laissé d’excellents souvenirs à leurs élèves :
- Christian Théron (parmi nous)
- Nelly Maillard (malheureusement décédée)
- Et enfin Monique Spagnolo (parmi nous) jusqu’à la fermeture de l’école en 1971, mettant fin à une belle aventure qui est restée ma fierté.
      Le chantier suivant a été la reconstruction des 2 ponts qui avaient été détruits en juillet 1940.
      Le 1°, celui sur la Meuse reliant Samogneux à Régnéville et le 2° (le Prillon) sur le canal de l’Est branche nord, permettant l’accès aux prairies appartenant à la commune.
      Après le lancement du pont sur la Meuse, la réfection du chemin empierré y accédant se devait d’être aux normes, c’est à dire goudronné et de ce fait plus carrossable.
      Et enfin dernier grand dossier, l’installation de l’éclairage publique, qui en plus d’un bien-être pour les administrés apportait une garantie de sécurité.
      Pour ce chantier on obtint une subvention du ministère de l’intérieur…et suite à quelques tractations, EDF nous fournit à titre gracieux tous les poteaux, soulageant ainsi notre budget, car à cette époque les revenus communaux étaient très faibles et les subventions très difficiles à obtenir.
Il ne resta plus alors qu’à assurer l’entretien de notre patrimoine et la routine s’installa.
      Je tiens à profiter de cette occasion, pour rendre hommage à Madeleine Jacques, qui fut tout au long de mes mandats, une secrétaire de mairie, très compétente et efficace, merci à elle pour sa précieuse collaboration.
      Pour moi la retraite approchant, je décidais donc de transmettre le témoin à quelqu’un de jeune, dynamique et qui soit par ses qualités de gestionnaire, apte à continuer à faire vivre et grandir si possible ce beau petit village meusien auquel je reste très attaché.
      Mon choix s’est donc tout naturellement porté sur Jean-Marie Addenet, qui a accepté avec enthousiasme et qui a été élu.       Depuis avec son équipe et grâce à une nouvelle organisation des départements et des régions, les communes étant gérées comme des entreprises, Jean-Marie était dans son élément et ne ménagea ni son temps ni sa peine, ce qui laissait augurer des progrès pour l’avenir.
     Il n’a qu’à voir toutes ces nouvelles maisons qui se sont construites depuis ces dernières années et ce n’est certainement pas fini.
     C’est sur cette note d’espoir que je termine, en vous disant à tous ; GRAND MERCI !

      Il était 13heures15 et s’en est suivi, un vin d’honneur accompagné de petits fours et autres douceurs pour les palais, ce fut une belle journée !

  JL Dumont député, Loïc Armand sous-préfet, Claude Thiébaut fils de Gaston, Jacques Lecointe maire honoraire, JM Addenet maire de Samogneux, Yves Pelletier conseiller général et maire de Belleville, Monique Spagnolo dernière institutrice.
  A l’arrière-plan, Christian Théron 1° instituteur du village en 1956, Denis Cordonnier conseiller général et Claude Biwert sénateur.

Monsieur Jacques Lecointe et Christian Théron.

 

 

 

 







Jean Laparra et Michel Lecointe
Michel Lecointe & Christian Théron

Monsieur Jean Laparra,
président de la commission municipale (maire) de Bezonveaux, historien local et ami de Michel Lecointe.

 

 

Michel Lecointe & Christian Théron, maire de Lachalade et 1° instituteur en 1956.

 

 

** Huit mois plus tard, le 07 Novembre 2006, 11 heures 15, mon pére, Jacques Lecointe, décéde brutalement dans son jardin, victime d'une crise cardiaque, il allait avoir 82 ans au mois de janvier....

Marianne de Samogneux
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