CARTES POSTALES ANCIENNES
ET VUES ACTUELLES
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les images pour les agrandir)
Photo Jean Luc Kaluzko, pilote ULM Gérard Gervaise, maire de Haumont, mars 2014.
Vues
générales depuis le pont du Prillon sur le canal |
Emplacement
de l'ancienne Mairie-école, accès à l'église
et au cimetière, à gauche la maladrerie, appelé aussi "Le chateau",actuelle maison
Ségalla. |
Intersection
route de Verdun et rue de Vauvaux (actuelle G. Thiébaut) |
![]() |
Entrée sud, à gauche
ferme Jacques, à droite relais de poste & moulin |
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Obus
de 210 non éclaté en 1915 prés de la ferme Jacques prés de la sortie de la source passant sous la route encore actuellement. Le Cne du génie Henry (en capote) & le Lt Raux du 59° bataillon chasseurs de Driant |
Rue
de Vauvaux (actuelle G. Thiébaut) en 1900 vue du pont de l'écluse |
Rue de Vauvaux (actuelle G. Thiébaut), vue de l'accés arrière à l'écluse, en 1900, en 1950 et en 2004
Rue du Prillon en 1900 et 2004
L'écluse en 1900
En
décembre 1915 E
nEn
juillet 1916
Liste de éclusiers ayant servi à l'écluse
de Samogneux depuis sa mise en service en 1880:
Depuis le départ de ce dernier, la maison éclusiére, ne sert plus, et l'organisme VNF souhaite la louer à des particuliers. |
Le
pont du Prillon sur le canal, en aval de l'écluse. |
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En 1950 avec, assise sur les escaliers, ma grand-mére, Noémie
Durand,épouse de Raymond Durand, éclusier de septembre 1938
à avril 1958, l'écluse en 2004
Péniche venant de Verdun, tirée par un cheval et s'apprétant à entrer dans l'écluse en 1910.
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Le franchissement de la Meuse entre Samogneux et Régnéville à travers les décennies...
LES
RUINES
Collection
S.Sutéra-Sardo
Mars 1915 "les toits troués par les obus"
Dessin du caporal Albert Rose du 56° BCP Collection privée C. Rousseau
L'église en 1916 et son emplacement actuel occupé par le monument aux morts
Le
château en 1915 Collection S.Sutéra-Sardo Ce
qui reste
du château en septembre 1917 *, le Pays de France n° 151 du
06 sept 1917, Collection O. Pierrard
* Dans les caves du château, s'est abrité
durant tout le temps de l'occupation, jusqu'au 20 août 1917, l'état
major allemand de toute une
division.
Abri construit au bout
de la rue du Prillon, 1° PC du Cdt Driant
avant l'attaque du 21 février 1916 sur
Verdun, disparu dans les années 70
à la construction de la maison Addenet.
Poste de secours
américain
à Samogneux, à l’emplacement
actuel du père Barnabé, en 1918.
Chemin sous la ville vue de l'angle de la rue de Vauvaux (actuelle G. Thiébaut) en 1918 et en 2004
oo
Entrée nord en
venant de Brabant sur Meuse,
emplacement de la maison forestière actuelle, en 1900 |
Entrée
nord en venant de Brabant sur Meuse,
emplacement de la maison forestière actuelle |
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Chemin du Prillon en venant du pont du canal
1916, Bas de la rue de Vauvaux, avant l'écluse (en arriére plan, les peupliers du canal) | Vue aérienne de Samogneux le14 Aout 1917 |
1917,
prisonniers allemands venant de Brabant,à hauteur de l'ancienne
église |
RECONSTRUCTION
ou ( RELEVEMENT)
DE SAMOGNEUX 1920 à 1930
La
loi du 17 Avril 1919, relative à la réparation des dommages
de guerre, indique que 25 communes sont suceptibles de passer en "Zone
Rouge", 11 parmi les 25 risquent de ne jamais être reconstruites... les
critéres retenus pour la reconstruction sont drastiques. Finalement,
2 villages obtiendront l'autorisation d'être reconstruits; SAMOGNEUX
& Béthincourt, sur la rive gauche. Puis, Ornes & Douaumont
seront reconstruits et plus tard Vaux.
Et c'est ainsi qu'en 1920, des baraquements en bois, type
Adrian, furent édifiés pour accueillir les quelques habitants
qui rentraient au village.
Ces baraquements, dits « Adrian », du
nom de l’intendant militaire, ingénieur polytechnicien, qui les
avait conçus, ce même Adrian qui a mis au point le casque français,
bien connu, que portaient nos poilus, à partir de septembre 1915. Ces
constructions, en kit, dirait-on aujourd’hui, bois et métal,
rapidement montés et démontés, étaient destinés
à loger les soldats et à servir d’entrepôt.
Après la guerre, elles ont été
récupérées par les réfugiés, de retour
dans leur communes détruites, pour s’y loger provisoirement.
Personnellement j’en ai connu 3 à Samogneux,
encore dans les années 50, dont une derrière chez mes parents,
que mon grand-père avait racheté à Brabant, pour la remonter
derrière l’établissement qu’il venait de racheter
à Samogneux en 1935. Elle servirait, après aménagements
intérieurs, à abriter des chevaux… en effet, il avait
remarqué, qu’à cette époque, où les péniches
circulant sur le canal, à 200 m, étaient tractées par
des chevaux, il existait très peu d’abris pour eux en fin de
journée de travail. Comme ces chevaux avaient des maîtres, cela
faisait des clients supplémentaires, à héberger pour
la nuit, jackpot ! L’établissement ne désemplissait pas
; chevaux soignés et nourris dans la barraque Adrian, idem pour les
tractionnaires… elle fut démontée et détruite dans
les années 80.
Baraque
type Adrian, en 1975, derrière chez mes parents.
Ces constructions provisoires, en 1920, se trouvaient en face du cimetiére
actuel, entre la route et le canal, sur un terrain appartenant je crois à
la famille Jacques.
C'est dans ces baraquements, assez bien conçus du reste, que
les habitants ont vécu et patienté pendant la reconstruction
de Samogneux, nombre de villages environnants étaient dans la même
situation. Il y avait, maisons d'habitation, cafés, commerce en tout
genre et...l'église.
Ponceau
sur le trop-plein du canal prés de l'écluse en 1920 |
Reconstruction
du pont du Prillon par les Allemands...en 1917 |
Le lavoir
en 1925 |
Le café
en 1925 |
Vue plongeante
sur le village en 1928, (le presbytére, actuelle maison Roland
Dabit n'est pas encore construit. |
Vue plongeante sur le village en 1950
1937